dimanche 19 février 2017

Comment rester célibataire en 42,2km

Ceci se veut un texte humoristique. Si vous le prenez 100% au premier degré, c’est que nous ne partageons pas le même humour. Et toute ressemblance avec la réalité, n’est qu’une simple coïncidence. Voilà!

Je crois que je vais me lancer dans un tout nouveau type de chronique. Il n’y a pas que la course dans la vie. Il y a aussi les rencontres. Bien quoi? Je suis célibataire maintenant, je ne vais pas rester dans mon chez moi toute seule à me morfondre.

Mais l’idée de faire une rencontre m’amène un lot de questions. Et des réponses… des plus farfelus. C’est en jasant avec un ami que je me suis rendue compte que ce ne serait pas si facile pour la fille intense que je suis.

Dans les premières questions de monsieur arrivera, celle-ci : «C’est quoi ta passion dans la vie, à part tes enfants et ton travail mettons?». Et bien là si vous me connaissez un tout petit mini peu. Vous savez que je peux partir sur une jasette qui va durer des heures. Et je ne vous cacherai pas qu’il s’agira sans contredit de course.

La course qui me fait courir. Mais aussi la course qui me fait écrire. La course qui me fait organiser et participer à des événements. La course c’est ma vie.

Et à un certain moment. Mettons que le gars est encore là à m’écouter. Car peut-être est-il un coureur. Enfin, bref, j’espère car sinon je ne vois pas de quoi je vais bien pouvoir lui parler… aussi bien en rire. Mais je le sais, tout me ramène à la course.

Bon je m’égare. Encore.

Viendra peut-être ensuite la question. Quels sont tes objectifs pour cette année? OMG. La question qui tue. Qui fait peur. Pas peur d’y répondre, peur de devoir dire que d’ici la fin octobre, bien je serai pas mal enseveli sous les courses et l’entraînement.

Pourquoi? Tout simplement parce que j’ai un brin de folie en moi. Et que si tout se passe bien. J’aimerais bien aligner 4 marathons. Comme si un ce n’était pas assez.

Dans un premier temps je prendrai le départ du marathon de Longueuil à la fin mai. Celui-ci marquera mon retour. Il sera le baromètre. Il déterminera le reste de la saison.

Mais mettons que ça va bien. Et que tout va bien dans le meilleur des mondes. Et bien j’aimerais ensuite prendre le départ de Québec en août, Montréal en septembre et conclure ma saison avec Toronto en octobre. Je le sais c’est un peu fou comme défi. Je ne l’ai pas encore fait là. Je regarde la possibilité de le faire.

Et c’est sans compter le weekend de course au Lac Brome, l’UTMA en Gaspésie et le GranFondo.

Mon calendrier 2017 n’est pas l’objet de cette chronique. C’est qu’en réfléchissant à tout ça. Je me demande bien honnêtement où je trouverai le temps pour faire une rencontre.

Alors, j’en viens à la conclusion que je vais rester célibataire le reste de mes jours... je cours trop y paraît.

Et voilà, maintenant vous connaissez mon secret pour : «Comment rester célibataire en 42,2km?» Inscrivez-vous à un ou des marathons et essayez maintenant de rencontrer un gars ;-)

Car c'est certain que de dire à un gars que je rencontre et qui ne me connais pas, mon programme jusqu'en octobre... ça doit être un peu «turn off». Surtout pour un non coureur. Et c'est tout de même surprenant le nombre de coureurs qui me disent que je cours beaucoup. Lire en sous-entendu trop.

Alors imagine la situation suivante. Je tente de planifier une «date» avec un charmant jeune homme.... bon encore faut-il le trouver. Idéalement dans la section fruits et légumes du IGA, car «j'essaie» d'éviter celle des chips. Et n'y connais rien au frigo à bière.

Essayer de planifier un souper. eeeeee. Soit, je soupe à pas d'heure et rapido après un entraînement. Ou un soir de non entraînement je soupe tôt parce que je suis une couche tôt. Très peu pour moi un souper à 19h. Alors. Le «best timing» c'est le brunch pour moi. Après un gros training. Donc tu vois le gars passe déjà en deuxième... et je ne l’ai même pas «daté» ;-)

Mettons là. Qu’on réussit à «fitter» nos horaires pour ledit brunch. Je regarde le menu. Je commande une omelette végé aux blancs d'œufs ou pire encore, Le déjeuner santé avec œufs pochés et bien entendu du pain brun avec pas de beurre. Tout de suite il voit que je suis la fille plate par excellence. Magie! Encore la faute au marathon.

Ensuite vient les 32000 questions d'usage. Tu m'as dit que tu cours un peu? Criss je réponds quoi à ça? Si je dis toute la vérité juste la vérité je le jure. Il va prendre ses jambes à son cou et se sauver en marchant ou tomber en bas de sa chaise.

Et là si jamais on se rend à une deuxième «date», il va me suggérer de sortir prendre un verre. Et je devrai lui répondre que je ne bois pas. Que je ne bois plus d’alcool. Pourquoi? Je ne le sais même plus. Ça ne fait plus partie de mes habitudes. Mais je répondrai probablement que c’est parce que ça va nuire à mon entraînement. C’est la faute aux 42,2km pour lesquels je m’entraîne jour et nuit. Bien dormir fait partie de l’entraînement? Alors je m’entraîne jour et nuit. Quoi!

Bon ceci n’a rien d’une chronique hyper sérieuse, elle est plutôt humoristique, mais pas si loin de la réalité probablement. Ce n’est qu’un extrait de ce qui traverse ma tête!


Marly ;-)


1 commentaire:

  1. J'ai adoré te lire! C'est tellement vrai que les gens qui cours pas on de la difficulté à comprendre, mais bon,il y a sûrement un super coureur qui t'attend quelque part! Je te le souhaite sincèrement!
    Encore merci! Pour m' avoir fait bien rire! Bonne chance!
    Love Sophie

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